mardi 20 octobre 2009

Marilyn Manson - The High End of Low



L'enfant terrible. L'antéchrist. L'androgyne. Tant de pseudonymes lui a été attribué et tant de rumeurs fausses ont circulés à son sujet. Ne perdons pas de tant sur les potins et entrons tout de suite dans le vif du sujets. The High End of Low 8ième album de Brian Warner alias Marilyn Manson.

Avec les années, les styles de Manson ont beaucoup changés. Partant d'un début rock heavy, allant vers un tournant beaucoup plus glam rock et explorant par la suite un son plus cabaret burlesque, il a toujours su adapter son style et se renouveller.
Pour son nouvel album, le style est plutôt imprécis. Disons que c'est un mix à ses deux précédent opus Eat Me, Drink Me et The Golden Age of Grotesque. Manson a déclaré:

«Je crois définitivement que ma vie se finit et commence. Ce disque est artistiquement abouti et paraît presque optimiste, étrange mot utilisé. C'est comme un phoenix qui renaît de ses cendres et commence une nouvelle vie»

En effet, après sa rupture avec la mannequin Dita Von Teese, on a senti son dernier album assez dépressif et sombrant dans la peine d'amour (mais un album excellent tout de même). Maintenant, on sent que Manson a repris sur lui et nous offre un retour respectable. Comme l'indique la première chanson Devour, avec son «And I love you if you let me» avant d'un «I will blow your heart to pieces», on sent a nouveau la complexité et la contradiction du personnage refaire surface.

L'album oscille entre du très bon, du bon et du moins bon. Aucune compos vraiment mauvaise ici, mais quelques compositions qui auraient surement méritées quelques retouches. Parmis le très bon ont a le magnifique single Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon et Wow avec leurs grooves électro; le premier extrait We're From America avec sa critique social basique mais efficasse, et la balade au piano Into The Fire où Manson réussi l'exploit d'émouvoir.

D'autres bonnes compositions mérites tout de même l'attention comme Pretty As A ($), Four Rusted Horses, Blank And White, Running To The Edge of The World et I Want To Kill You Like They Do In The Movies. Par contre, peu de chansons vont rester mémorables outres les deux singles. Disons qu'on est loin d'album à hits comme The Golden Age of Grotesque et Mechanical Animals.

Bref l'album reste bon dans son ensemble, mais pas plus. Peut-être trop sombre dans sa longueur et avec pas assez de moments forts (il faut dire qu'il y a 15 chansons aussi). Reste à voir si pour sa rennaissance, Manson va poursuivre vers la route qu'il emprunte ici ou vers son potentiel à faire des hits plus mainstream, mais oh combien bon, qu'il avait empruntée il y a une époque.

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